Amour ou haine du télétravail ? Helena Morna fait le point sur cette tendance lourde du monde du travail

De façon liminaire, rappelons que le télétravail concerne environ 25% de la population active, principalement des professions dans le domaine des services, et s’adresse principalement aux cadres ou en tout cas à ceux que l’on appelle les cols blancs.

Les mesures de confinement ont accéléré un mouvement qui progressait doucement, consistant à pouvoir travailler de chez soi grâce aux moyens technologiques relevant des « technologies internet ». Aujourd’hui, alors que les mesures sanitaires s’éloignent de nous, de nombreuses personnes souhaitent continuer ce mode d’organisation, d’autres sont soulagés de reprendre le chemin du bureau et de revoir leurs collègues ou leurs clients.

En s’appuyant sur de nombreux témoignages reçus sur l’adresse helena@lafrenchradio.pt ou sur les réseaux sociaux de la French Radio, Helena nous livre un tableau très contrasté de cette nouvelle façon de travailler. Certains en sont enchantés comme notre témoin Luis, d’autres détestent, leurs collègues leur manquent, la vie enfermé chez eux leur est pesante. En compagnie d’un coach en entreprise Jérémie Clausse dont les principales missions en cette période tournent autour de l’organisation ou plutôt de la réorganisation du travail et du management chez ses clients qui sont obligés de « passer » au télétravail et qui doivent donc réinventer de nouvelles façon d’appréhender le travail et d’organiser les relations et le management à distance.

Luis nous apporte son témoignage et nous indique le plaisir qu’il a eu à se mettre au télétravail et à continuer son activité depuis chez lui, même s’il explique que son organisation est encore perfectible et qu’il doit encore apprendre à ne pas se laisser submerger par toutes les petites tâches qui lui sont demandées au fur et à mesure de la journée. En somme la conclusion du retour d’expérience de Luis est que si le télétravail lui plait, il lui faut tout de même équilibrer son emploi du temps en allant régulièrement au bureau pour renouer les liens avec ses collègues et sortir de son univers de temps en temps.

Amsterdam-Lisbonne à la voile !

Nous retrouverons ensuite nos aventuriers-navigateurs-marins-régatiers qui ont quitté Amsterdam et se dirigent vers Lisbonne tout en étant très attentifs car ils se trouvent sur une des routes maritimes les plus fréquentées, ayant quitté la mer du Nord et étant entrés dans la Manche. Mais la bonne surprise est due aux conséquences des mesures prises pendant l’épidémie, ainsi la Manche est très peu fréquentée, voir déserte surtout quand on la compare avec une situation habituelle de fort trafic.