Seat Leon

07 décembre 2020
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Bonjour, bonjour à toutes et à tous,

Alors, c’est qui qu’a pu conduire la futur Maserati MC 20 6 cylindres, en exclusivité mondiale ? Hein ? et ben oui, c’est pas moi !

Parce que pendant ce temps-là, moi j’essayais la toute nouvelle Seat Leon, non pardon, « Leonne », oh je ne sais jamais comment il faut prononcer ces noms ! Renault Talisman, « Talismanne », Audi e tron, « étron » (étron c’est bien pour une m… pareille), bon dans le doute, on va dire « Leonne » !

Alors, on va pas se mentir, jusqu’à maintenant, opter pour une Seat, c’était un peu comme s’habiller chez Celio, ça faisait le job, sans vraiment d’émotion, contrairement à ce que voulait nous faire croire le département marketing, souvenez-vous : Auto emocion ! ah ben tu m’étonnes, emocion ! qui n’a pas eu des bouffées de chaleur devant un monospace Alhambra ? les poils au garde à vous devant une Toledo ? qui n’a pas versé sa larmichette devant une Altea ? hein ! Qui ? Mais là, pour cette quatrième génération de Leon… et ben elle est top cette compact qui n’en est plus une ! oui, parce qu’avec 4,37 m de long, soit dix centimètres de plus que la génération précédente et pas loin de sa tonne cinq, ça nous fait déjà de la bonne môman ! Mais étonnamment, alors que le modèle essayé ne faisait que 150cv, cela ne se ressent pas vraiment, au contraire, pour une petite motorisation comme ce 1,5 litre, il est vrai bien épaulé par une micro hybridation et la fameuse boite de vitesse DSG7 toujours top, l’on est agréablement surpris par le dynamisme de l’ensemble, alors, entendons-nous bien, on parle pas de sportive ! mais au quotidien, l’on peut compter sur de franches accélérations et des relances efficaces, avec, de surcroit, un châssis bien plus dynamique que sa sœur, pourtant jumelle, la Golf… avec toutefois un bémol, des aides à la conduite vraiment trop envahissantes ! Coté habitabilité, l’on dispose d’un bien plus grand espace que… ben que la Golf encore une fois, surtout à l’arrière, de toute façon, c’est bien simple, si vous avez deux ados d’un mètre quatre vingt à faire monter derrière, vous ne trouverez pas plus grand dans la catégorie. À l’avant, le tout digital à cannibalisé le tableau de bord (et la simplicité d’utilisation avec…), point commun avec la dernière Porsche 911, le levier de vitesse, ridiculement petit, mais une finition et une qualité de fabrication au standard allemand, respect !

Coté esthétique, cette Seat est (enfin) une réussite, ligne acérée, latine même, qui lui donne ce « je ne sais quoi » que n’ont pas ses petites concurrentes allemandes, je ne citerai pas de nouveau la Golf 8, on pourrait m’accuser d’acharnement… d’autant plus, que c’est aussi valable pour l’Audi A3 et l’Opel Astra.

Alors ok, je critique un peu facilement les allemandes, non mais je le reconnais d’autant plus volontiers que, objectivement, la Fiat Tipo ou la Toyota Corolla ne créaient pas non plus l’hystérie collective, alors que la Mercedes classe A…

Bref, pour faire court, cette Seat Leon est une totale réussite, tant sur un plan dynamique, qu’esthétique ! le tout pour des tarifs particulièrement bien placés, au point de se demander si elle n’est pas devenue LA compact de référence. 

La semaine prochaine, nous développerons un sujet cher à notre Jean Guillaume (enfin… quand il a abusé du vin de table) : la supraconstitutionnalité est une perversion latente de la logique juridique. Sacré Georges Vedel, jamais l’dernier pour la déconne !

Vous avez deux heures !

Au revoir, merci et bonne route.

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