Emily Bécaud est la fille de Gilbert Bécaud, elle-même chanteuse, elle a mis au centre de sa vie la mise en valeur de l’héritage de son père, un des plus grands chanteurs du XXe siècle. Elle la légataire de l’œuvre de Gilbert et se bat pour qu’il retrouve la place qui était la sienne durant son exceptionnelle carrière. Elle nous explique que ce père qui est resté au sommet pendant des décennies est un peu oublié. Pas oublié par le public, par les français, mais un peu absent de la scène médiatique. Elle s’emploie à raviver la flamme !
Elle est de passage à Lisbonne pour une raison qui conforte ce que l’on vient de dire, en ce sens qu’elle reprend en duo avec l’artiste lyrique portugaise Angela Silva l’énorme tube mondial de son papa, chanson reprise dans toutes les langues et à toutes les sauces dans le monde entier « Et maintenant ».
C’est à Lisbonne que ce duo s’est formé, cette version « fado » d’ » Et maintenant », même s’il nous faut préciser qu’Angela Silva qui est soprane n’est pas une fadista, c’est la couleur que les deux femmes souhaitent donner à cette reprise.
Outre les enregistrements, il y a bien entendu une vidéo qui accompagne le son et c’est justement sur le tournage de cette vidéo que nous avons eu la chance de rencontrer Emily Bécaud, en plein Alfama, juste en face du musée du fado.
Outre cet événement et cette sortie à venir, signalons aussi le spectacle intitulé « Et maintenant » qui retrace la carrière de Gilbert Bécaud et qui sera donné à l’Olympia (peut-on parler de l’Olympia sans parler de Gilbert Bécaud qui s’y est produit 33 fois !!!) pour une date unique le 17 septembre à 17h.
Jules Grison interprète le rôle de Gilbert Bécaud et chante le répertoire de ce monstre sacré, et il sera pour l’occasion accompagné d’Emily Bécaud qui chantera avec lui sur scène !
Si vous êtes de passage à Paris où peut-être est-ce l’occasion de programmer un voyage, mettez votre plus belle cravate à pois et n’hésitez pas à retrouver les plus grands succès de M. 100 000 volts !
Il n’est peut-être pas indispensable d’imiter les spectateurs qui en 1954 ou 1955 et pour la première fois en France, bien avant les rockeurs, avaient détruit des fauteuils de l’Olympia ! Notez aussi et c’est moins célèbre que de nombreuses petites culottes de femmes avaient été lancées sur la scène !
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